Le clan se réunit autour de Karine, le guide. Elle emmène sa nouvelle tribu sur les pas de nos ancêtres, à l’âge de pierre, dans les grottes préhistoriques. Des empreintes d’animaux préhistoriques qu’il faut deviner jalonnent le chemin. De drôles de traces, comme celle de l’ours des cavernes, herbivore de 3 mètres de haut. Mais ne dévoilons pas toutes les réponses, il faudra vous creuser les méninges.
A la découverte des grottes préhistoriques
L’animation en image, son et lumière entraîne en pleine préhistoire
Devant la grotte Blanche, sous sa tente cousue main à la mode magdalénienne, Karine refait naître le feu primitif. Les visiteurs côtoient leurs ancêtres, leur mode de vie, leur culture et leur art mystérieux. Karine, diplômée d’un master en préhistoire, ponctue toutes ses démonstrations d’anecdotes. C’est génial d’apprendre une foule de choses en s’amusant. Le groupe pénètre ensuite dans la grotte Blanche. Humides, les parois versent parfois une larme. Une musique du fond des âges monte dans la caverne. Enroulé dans des couvertures, tout le monde murmure pour ne pas réveiller les souvenirs des grottes, car l’homme préhistorique hante les lieux. Ce théâtre, qui semble sculpté avec finesse, sert de toile. Là, l’animation en image, son et lumière entraîne en pleine préhistoire. Les mystères qui entourent les trésors de la grotte aux chevaux, fermée au public pour mieux la protéger, sortent de l’ombre. L’art pariétal envahit l’espace. Chacun se construit un monde imaginaire où les animaux et les couleurs se répondent.
Une fois à l’air libre, direction la grotte de la Perte. Elle se nomme ainsi car la rivière « L’Aspugue » vient s’y perdre pour disparaître. Le cours d’eau creuse la roche, façonne les galeries. La nature dessine ici un paysage hors du temps, où l’homme d’aujourd’hui côtoie celui d’hier.
Chasser pour manger
En route pour de nouvelles aventures. Karine initie grands et petits au tir au propulseur. Car bien sûr, à l'âge de glace de l’époque paléolithique (-20°C par rapport au climat actuel), il fallait bien chasser pour se nourrir. C’est très simple, ou presque. Vous tenez le propulseur dans une main et positionnez la sagaie dessus tout en la maintenant avec deux doigts. Gonflez les biscoteaux et lancez bien droit. Attention toutefois à ne pas envoyer le propulseur en même temps.
Et pour la déco des grottes…
Comment faisaient les chasseurs-cueilleurs pour peindre ? D’atelier en atelier, Karine explique les pigments de base et comment la beauté des œuvres est amplifiée en utilisant les aspérités du rocher. Avec le doigt, la main ou un pinceau, chacun tente alors de rivaliser avec les artistes d’un autre temps.
En pratique
Retrouvez toutes les infos pratiques de la visite (horaires, tarifs). Elle dure une heure et demie, mais avant de repartir avec l’émotion d’un souvenir destiné à être transporté ailleurs, les enfants peuvent glisser, grimper et ramper sur le parcours ludique tout en hauteur. Equipé de tyroliennes, filets et ponts suspendus, ils y passent les épreuves pour devenir un véritable petit chasseur de la préhistoire. Les parents prennent le temps de parcourir le parc jalonné de panneaux explicatifs. La journée entière peut s’étirer facilement. Et pourquoi ne pas la terminer sur le circuit de randonnée facile de 2 heures autour de Labastide ? Il vous donnera l’occasion de découvrir l’intime vallée de Neste-Baronnies.
Espace Préhistoire de Labastide
65130 LABASTIDE
05 62 49 14 03
www.espace-prehistoire-labastide.fr