Les Hautes-Pyrénées sont le premier département de France pour leur nombre de stations thermales.
Au Moyen âge, les eaux thermales de Barèges étaient déjà réputées.
En 1565, Catherine de Médicis et sa fille Elizabeth, reine d’Espagne, venaient prendre des bains à Cauterets.
En 1859, Napoléon III et l’Impératrice Eugénie aimaient à profiter des eaux de Luz Saint Sauveur…
Les grands de ce monde venaient «prendre les eaux aux Pyrénées».
8 stations thermales, source de santé et de mieux être
La variété et la richesse de l’eau dans notre département permettent aujourd’hui de traiter de nombreuses indications : Rhumatologie, Voies Respiratoires – ORL, Phlébologie, Maladies Métaboliques, Appareil Digestif, Appareil Urinaire, Affections Psychosomatiques, Gynécologie…
Argelès-Gazost, Bagnères-de-Bigorre, Barèges-Barzun, Beaucens, Capvern-les-Bains, Cauterets, Luz Saint-Sauveur et Saint-Lary, les 8 stations thermales des Hautes-Pyrénées traitent chacune des affections spécifiques. Elles proposent régulièrement de nouvelles cures adaptées aux maux de notre époque (fibromyalgie, lymphoedème, obésité, trouble du sommeil...).
La route thermale
Le thermalisme a participé au développement et au désenclavement de notre département.
De la fin du XVIIème siècle au XIXème siècle, c’est l’enjeu thermal plus que les besoins des montagnards qui pousse à la construction puis à l’entretien de voies carrossables.
Lors d’un passage de l’Empereur, Napoléon III, à Saint Sauveur à l’été 1859, naît le projet des routes thermales. La liaison ferroviaire Paris-Tarbes, récemment achevée, permet alors à la cité pyrénéenne d’accueillir une clientèle aisée qui se répartit ensuite dans les différents centres de cure. Avec la construction de tronçons de routes allant d’une vallée à l’autre et franchissant les cols qui en verrouillent l’accès, ce que les curistes en villégiature faisaient déjà dans des conditions parfois précaires, il s’agit d’améliorer la circulation et la sécurité.
Sur les six projets, quatre sont programmés par décision impériale du 6 mai 1860 : Arudy-Escot par le col de Marie-Blanque ; Argelès – Les Eaux Bonnes par le Soulor et l’Aubisque ; Bagnères-de-Bigorre –Barèges par le Tourmalet ; Bagnères-de-Bigorre – Bagnères-de-Luchon par l’Aspin puis le Peyresourde. D’autres liaisons sont simplement améliorées. Le département des Hautes-Pyrénées a largement bénéficié de ces infrastructures.